Le jour J est enfin arrivé : il s’agit dans un premier temps de faire parvenir les engins de Villacoublay, situé à plusieurs dizaines de kilomètres de Paris, aux abords de la place de l’Etoile. Mais lorsque ces engins mesurent 30 mètres de long, ou bien pèsent 80 tonnes, la tâche devient vite plus complexe d’autant que les pilotes ne maîtrisent pas toujours les subtilités de la circulation parisienne. Il faut donc établir à la fois une bulle de protection sécuritaire, baliser la route, bloquer le trafic et acheminer les engins afin de les disposer en cercle autour de la place de l’Etoile ou sur le haut des Champs-Elysées. Des équipes sont donc disposées à tous les carrefours stratégiques.
Dans le même temps d’autres groupes assurent la circulation des centaines de cars chargés de déposer les troupes à pieds sur l’avenue, avec un temps moyen de 5 minutes par régiment, puis de les diriger vers leur parking aux abords de la concorde. Pour ce faire, 2 postes de commandement sont établis, l’un à l’étoile et l’autre à la concorde. Armés de panneaux pour indiquer la zone de débarquement, les régulateurs veillent également à ce que les troupes n’empiètent pas sur les zones de circulation.
La mission des circulateurs ne s’arrête pas une fois le défilé commencé. Bien au contraire. Il faut dans un 1er temps orienter les engins dès dislocation de la place de la concorde sur le futur itinéraire :